Je respire ton odeur dans le V d’un col en V.
Ce chandail ancre l’odeur de celui qu’on m’a enlevé.
Je le porte sur mon cœur pour que tu viennes irradier
de tes ondes positives, nos amours définitives.
Métastases du bonheur.
Je respecte la pudeur de ce gerfaut qui regagne
dès les premières lueurs le secret de sa montagne.
Que m’emporte la tiédeur de ce printemps qui s’éloigne
vers les ombres fugitives des amours définitives.
Métastases du bonheur.
Je t’aimerai, mon âme sœur, jusqu’aux confins de la route.
Et même au-delà des pleurs quand plus personne n’écoute.
Ton petit char tamponneur me percute au moindre doute,
fait voltiger nos missives en amours définitives.
Métastases du bonheur.
© Emmanuel Dubelman 2016 [première année de présentation au public]. Tous les droits d’auteur de ce texte sont réservés. Sauf autorisation, toute utilisation de celui-ci autre que la consultation individuelle et privée est interdite.
Photo : avec l’aimable autorisation de D. Marion
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