Ah ! Qu’est-ce que tu caches
dans ton coffre-faible ?
À ce que je sache,
je n’ai pas ma place
dans ton coffre-faible.
Il faudra me passer
sur le corps.
Me décadenasser
le cœur.
M’embrasser encore
avant qu’on effleure,
mon coffre-faible.
Blindé, plein aux as,
tu me dépossèdes.
De toutes mes angoisses,
de tout ce qui m’obsède.
J’étais plein d’audace
avant que ne cède
mon coffre-faible.
© Emmanuel Dubelman 2019 [première année de présentation au public]. Tous les droits d’auteur de ce texte sont réservés. Sauf autorisation, toute utilisation de celui-ci autre que la consultation individuelle et privée est interdite.
Photo : Cadenas, quais de Seine, Paris, été 2013 © Emmanuel Dubelman
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